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1. Le lac de Pellautier

2. La petite Ceüse

3. Le lac de Curbans

 

 

 

 

 

La Petite Ceüse

Présentation : A 25 km, au sud ouest de Gap, culminant à 1681 mètres d'altitude, au pied de sa grande sœur, la montagne de Ceüse. Carte associée : IGN TOP 25 : 3338ET GAP

Dénivelé :370 mètres - Temps de marche : 2h00

Accès : Au départ de Gap. Prendre la D994 en direction de Veynes jusqu'à St-André de la Fressinouse. Prendre alors à droite en direction de La Freissinouse, Pellautier par la D47. 3 kilomètres plus loin, laisser la D47 sur votre droite pour prendre la D19 en direction de Pellautier. Vous arrivez au lac après 1,5 Km Au départ de Veynes. Prendre le D994 en direction de Gap. Passer la Roche des Arnaud, pour arriver jusqu'à St-André de la Fressinouse. Prendre alors à droite en direction de La Freissinouse, Pellautier par la D47. 3 kilomètres plus loin, laisser la D47 sur votre droite pour prendre la D19 en direction de Pellautier. Vous arrivez au lac après 1,5 Km Ensuite, Prendre la direction de Sigoyer, en restant sur la D19. Traverser le village, et toute de suite à la sortie, prendre à droite, en direction des Guérins, et suivre alors la route jusqu'au bout, et se garer sur le parking

Point de départ : Col des Guérins. Au col des Guérins, prendre la piste qui monte au sud. Ne pas aller jusqu'à la barrière qui ferme la piste à la circulation, et prendre à droite le GR94. La piste sera le chemin du retour. Suivre le sentier qui monte, et contourne la barre rocheuse par la droite. Le sentier traverse une zone à pin à crochets où il est possible d'admirer le bruant jaune, et diverses mésanges ( huppée, boréale et noire). Puis il rejoint un plateau. Arrivé aux rochers dressés, nous voilà au royaume des marmottes et des oiseaux des blocs, et alpages : traquets motteux, rougequeue noir, alouettes des champs et monticoles de roche. Deux possibilité sont offertes :
Pour les plus courageux et les non sensible au vertige, continuer la piste qui ensuite se transforme en sentier, et arrive au pied d'une falaise qu'il faudra escaler, sans aucune difficultée, en suivant bien les marques jaunes sur le rocher. Cela ne permettra pas d'observer de nouvelles espèces, mais offrira la possibilité, de découvrir un nouveau couple de monticole de roches, de monter jusqu'au sommet et de découvrir un magnifique panorama sur la vallée de la Durance. Prévoir environ 3/4 d'heures aller / retour. Rassurez-vous, la descente ne suit pas le même passage qu'à la montée. Un sentier descend en zig-zag. A cet endroit précis, le bruant fou aime s'y réfugier. Ce sentier rejoint la piste qu'il faudra prendre à la descente pour retourner au parking. La piste traverse une nouvelle plantation de mélèzes. Il sera possible de voir là des espèces beaucoup plus classiques, tarier pâtre, piegrièche écorcheur. La piste traverse un bosquet de hêtres juste avant la barrière. Regardez bien les longs fûts des hêtres, et vous pourrez voir de nombreuses loges de pics noirs. Selon les années, un couple y habite. D'autres années, ce sont les pics verts et épeiche qui occupent le quartier. Mais de toute façon, le pic noir n'est jamais très loin.

Observations : Cette sortie peut être réalisée en toute saison, à pied ou en raquettes à neige, il n'y a pas de risque d'avalanche. Bien sur, c'est au printemps que les oiseaux sont les plus nombreux. En toute saison, le crave à bec rouge et le pic noir sont présent tout au long de la ballade. Au printemps et en été, l'arrivée des migrateurs empli la montagne de chants. Ce sont tout d'abord les merles à plastron qui occupent l'alpage. Eux sont seulement de passage en mars avril selon l'enneigement. Fin avril, début mai, il est possible d'entendre le tétras lyre, dans les pins clairsemé de l'autre côté de la crête. Si l'on est la de bonne heure, avant le lever du soleil, il est tout à fait possible depuis la crête de le voir perché au sommet d'un pin et roucouler. A partir de début mai, jusqu'en août, les espèces intéressantes sont toutes présentes, cependant, il est plus facile de les observer jusqu'à fin juin, car elles chantent ou bien sont encore occupées à nourrir leurs jeunes. Les blocs du plateau accueillent jusqu' à 2 ou 3 couples de monticoles de roche, de nombreux traquets motteux et rouge-queue noir. L'alpage quant à lui, héberge linottes mélodieuses, alouettes des champs, et le crave à bec rouge vient s'y nourrir. Dans les zones où l'on trouve quelques pins à crochets, il faut chercher le venturon montagnard. Lors des chaudes journées, le circaète et le faucon crécerelle survolent les crêtes, et leur vol sur place leur permet de chercher leurs proies. La dernière partie de la montée avant d'arriver sur le plateau, au milieu des pins à crochets permet d'observer dans de bonnes conditions bruants jaunes, mésanges noires et huppées. Durant toute la randonnée, il n'est pas rare de se faire survoler par un couple de grands corbeaux nichant dans les falaises de la montagne voisine. Au printemps, les chants du coucou et du torcol retentissent un peu partout. Les belles soirées de fin de printemps et d'été, l'engoulevent chante une bonne partie de la nuit, au dessus du parking, dans la zone découverte. Cet itinéraire est également intéressant au niveau botanique, avec pas moins d'une douzaine d'espèces d'orchidées, et quelques plantes endémiques (chardon argenté - eryngium spinalba) ou peu commune (gentiane ciliée - gentianella ciliata, lys martagon - lilium martagon) En hiver, dans le mélézin près du parking, et dans la hêtraie juste au dessus, il est possible d'y voir des bandes de beccroisés des sapins, et de grosses bandes de fringilles (pinsons des arbres, pinsons du Nord, verdiers accompagnés de grosbecs cassenoyaux). En hiver, il est possible d'observer le tichodrome explorant les falaises de la petite Ceüse, juste sous le sommet.